s accepter tel que l on est

Nousavons tous des moments où nous ne nous sentons pas à la hauteur. Ces moments peuvent être déclenchés par un événement précis ou bien par une accumulation de petites choses qui nous font douter de nous-mêmes. Quoi qu’il en soit, il est important de trouver des techniques pour retrouver confiance en soi et ne pas laisser ces moments de doute Saimer tel que l'on est - - Chantal Calatayud -
S’aimer tel que l’on est constitue un projet non seulement légitime mais, surtout, le lien unique, salvateur et libérateur entre soi et soi. À ne pas s’accepter, la vie devient un combat épuisant qui transforme l’individu en un pitoyable guerrier dans un monde où l’ennemi semble rôder partout !<br />Une des Dansla société du bien paraître dans laquelle nous vivons, il y a une pression sociale à montrer une apparence extérieure sans failles. On ne prend pas toujours le temps de s'accepter tel que nous sommes. Pour "cacher" cette apparence, on a recours à plusieurs stratégies : crème, botox, conseils de différents spécialistes. Cetépisode concluant, vient clore notre thème "déculpabilisons". J'aborderai avec vous: 1. la situation dans laquelle on se trouve: qu'est ce qui contribue à notre difficulté à nous accepter et accepter où on se trouve dans la vie. 2. 6 clés, solutions qui m'ont aidé personnellement à y faire face. S’accepter comme on est » ne veut pas dire qu’elles disparaîtront. Une piste, peut-être, pour avancer néanmoins dans cette direction : nous avons nonton my name is khan sub indo. Qui n'a jamais eu de blessures étant plus jeune, des complexes, des peurs qui nous suivent tout au long de notre vie. Certaines ne se voient plus une fois adulte mais elle continue à guider nos pas, consciemment ou inconsciemment. Bien que nous ayons chacun notre histoire, il n'appartient qu'à nous de surmonter nos échecs et de construire notre avenir. Matatea est une entrepreneur sociale, coach et consultante originaire de Tahiti basée à Los Angeles. A 17 ans elle quitte la Polynésie pour se former à l’étranger et obtient une licence de L’université d’Auckland et un master de l’Université d’Oxford. Elle commence sa carrière professionnelle en Patagonie du Chili dans les énergies renouvelables, pour ensuite rejoindre le gouvernement du Chili basée à Silicon Valley. En 2015, elle quitte le monde de la diplomatie internationale pour travailler à son compte et mène en parallèle consulting, entrepreneuriat et dog-walking. Elle crée par la suite sa société de conseil stratégique, qui se spécialise dans le développement de projets innovants avec une approche éthique et tournée vers l’humain. Depuis 4 ans, elle travaille avec des scientifiques de la NASA sur diverses missions d’explorations spatiales et récemment, elle lance, TUMU, la première communauté global pour les professionnels des îles du Pacifique. Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? Comment faites-vous ? Je suis perdue, je ne sais pas vraiment comment réagir dans toutes les situations de la vie, je me sens toujours prise entre porter ce masque qui finalement arrange tout le monde, j'ai l'impression que dès que je me montre telle que je suis je suis automatiquement rejetée. Je me sens toujours obligée finalement de le remettre quoi qu'il arrive. Comment parvenez-vous à trouver un juste milieu peut-être ? MinnaMessages 37Date d'inscription 05/05/2017 Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par Sherryn Mer 21 Juin 2017 - 1523Je fréquente des cercles dans lesquels je suis avec masque et d'autres dans lesquels je suis sans masque ou en tout cas avec moins de masques. Cela me permet de garder un semblant d'équilibre. Internet est aussi un vrai bol d'air frais, on peut se montrer comme on veut, à condition de rester dans les normes de la bienséance. SherrynMessages 133Date d'inscription 30/05/2017Age 35Localisation Lausanne, Suisse Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par tordopensant Jeu 22 Juin 2017 - 1408Le juste milieu, c'est la conscience des moments ou on porte son masque .... et ou on ne le porte pas....puis peu à peu réfléchir à augmenter les moments ou on le porte pas parce que c'est reposantLa question est avec qui avons nous envie de nous reposer ? A qui fait on cet honneur ? Est ce qu'on donne la chance à la relation quand on porte un masque ? Le masque pour moi c'est un deuil de quelque-chose, qui aurait naitre entre 2 personnes tordopensantMessages 35Date d'inscription 15/06/2017 Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par MissLyte Jeu 22 Juin 2017 - 1737Comment et pourquoi tu arbores un ou plusieurs faux-selfs ?Si tu réussi à répondre à cette question, tu pourras trouver les personnes avec qui te reposer sans ton masque et les personnes où il faudra que tu te protèges avec ton masque. La réponse "sans mon masque, je suis automatiquement rejetée" ne t'avancera que trop peu dans ta réflexion puisqu'il faudra, comme dans la première question, chercher la ou les causes. Ces causes, ça peut être des caractéristiques physiques, mentales, comportementales, etc, une opinion politique, religieuse, etc, une orientation sexuelle, scolaire, etc, un événement, plein de choses. Ensuite, il faut se demander si ce faux-self est directement lié à la personne ou au groupe avec qui tu es ou bien si c'est pour rester cohérent avec un autre faux-self car cette personne ou ce groupe possède un lien avec une personne avec qui le faux-self est tu auras réussi à tout mettre sur la table, tu pourras commencer à décomplexifier la chose, supprimer les faux-selfs inutiles, réduire les faux-selfs que tu peux réduire. Pas d'un coup, mais juste milieu dans tout ça, c'est savoir pourquoi tu portes un masque. Quand tu sauras ça, tu te sentiras déjà mieux. Mais ça peut être long. Personnellement j'ai mis quelques mois juste pour savoir pourquoi je me créais des faux-selfs et quelques autres mois pour identifier le "réseau" de mes !MissLyteMessages 48Date d'inscription 22/04/2017Age 22Localisation Nantes, France Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par amesauvage Jeu 22 Juin 2017 - 1802Il y a deux choses que j'ai compris et qui ne se remettent jamais en cause dans toutes mes remises en causes chroniques - On ne peut pas passer sa vie avec un masque. Trop destructeur, pour qui que ce soit, encore plus pour un zèbre- Dans certaines situations de la vie, le masque est nécessaireAlors là tu vas me dire "c'est bien gentil mais ça ne m'avance pas !" C'est pas faux...Comme l'avis général je dirais aussi qu'il faut faire un tri est-ce une bonne compagnie que des personnes avec qui tu ne peux pas être toi même ? Évidemment, il y en a toujours, dans les collègues école, travail, ..., dans des relations que tu croises peu ou dans la famille que tu ne choisis pas. Tant qu'elles ne t'empoisonnent pas, elles ne sont pas forcément à contre, dans les amis, je pense qu'il est mieux d'être avec des personnes qui te permettent d'être toi même. Comme Sherryn, je pense qu'internet peut être d'un grand secours sur ce coup là amesauvageMessages 65Date d'inscription 22/06/2017Age 31Localisation Besançon Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par Invité Jeu 22 Juin 2017 - 1819Ben c'est toujours le soucis de ce genre de discussions on en arrive vite à "faut pas porter de masque, faut être soi-même". Vivi c'est bien comme morale d'un épisode de Winnie l'ourson, en pratique ça se que bon, il y a masque et masque. Dans mon cas, ça arrange effectivement tout le monde que je ferme ma gueule sur une identité "complexe" et une libido très peu conventionnelle ^^Si j'étais moi-même la dessus... moui, peut-être que dans l'absolu ce serait cool pour moi... mais on sait bien que le jeu en vaut pas la chandelle Mais bon, mon nombril...Donc oui, il y a aussi tout ces gens "rejetés" s'ils montrent, par exemple, leur amour pour 33-45 en Allemagne, et qui s'en étonnent ! A ceux-là je dirais Mais continuer à porter un masque, ça rends le monde plus hypocrite mais plus respirable aussi ^^Edit un formidable penseur, d'une humanité infini pour son prochain, m'a signalé avec délicatesse comme un bourrin que ma dernière phrase est un point Godwin destinée à énerver les "vilains modos" C'est fou, ces gens qui savent mieux que nous ce qu'on a voulu dire, ça force le respect ou pas ^^ Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par tordopensant Ven 23 Juin 2017 - 1148Si j'étais moi-même la dessus... moui, peut-être que dans l'absolu ce serait cool pour moi... mais on sait bien que le jeu en vaut pas la chandelle Dent pétée a écritCa me fait penser à thérese une ex qui habitait à opératordopensantMessages 35Date d'inscription 15/06/2017 Re Changer pour s'adapter ou s'accepter tel Que l'on est? par Clems Sam 1 Juil 2017 - 2330Impose toi tel que tu es !! avec tes défauts et tes qualités ! Tu as peur d être rejeté mais tu rejette déjà ta propre n es pas plus tordu que les autresClemsMessages 43Date d'inscription 21/05/2017 Sujets similairesSauter vers Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Mon nom est Michaël Higgburger et je vis ici à l’ashram de Rāmaṇa depuis 16 ans. Avant cela, j’habitais aux Etats-Unis et je m’apprêtais à prononcer des vœux monastiques dans un ordre bénédictin lorsque, juste avant de m’engager définitivement, j’ai eu l’opportunité incroyable de pouvoir voyager pendant deux mois. Je suis venu en Inde en sachant, qu’après ce voyage, je ferais vœux de stabilité, intégrerais la clôture, et donc, ne pourrais plus sortir de mon ordre bénédictin. C’était en 2000. Pendant ma formation bénédictine, j’avais lu tous les livres d’Henri le Saux, Svāmi Abhishiktānanda. J’avais entendu parler d’Aruṇāchala montagne sacrée à Tiruvannamalai dans le Tamil-Nadu, est considérée par les fidèles comme la manifestation de Śiva et je m’étais dit que, si j’en avais un jour l’opportunité, c’est là que j’irais. Lors de la première nuit que j’ai passée ici, j’ai senti quelque chose de très très fort qui m’a pris aux tripes ». J’ai perçu l’intensité de la méditation des gens qui étaient autour de moi et j’ai aussitôt pensé qu’il m’allait être très difficile de repartir après les deux mois qui m’étaient accordés. Dans le monastère c’était très confortable. J’étais très bien entouré. Mais, à l’extérieur du monastère, la vie américaine ne soutenait pas la recherche spirituelle. Avec le recul, je me rends compte que j’étais sans cesse obligé de justifier mon choix de ne pas vouloir entrer dans les valeurs américaines de notre époque consommer beaucoup, avoir des enfants, devenir très riche… Je ne voulais pas de cela. Et mon désir de vivre une vie monastique venait en partie de ce refus. Même, à l’intérieur de l’Eglise, je devais toujours justifier mon appel à la contemplation parce que, cette partie contemplative et mystique, même dans l’Eglise, reste à la lisière et n’est pas vraiment admise. Ici, c’est incroyable ! Partout, même dans les rickshaws, il y a des prières. Tout le monde soutient cette ferveur et vit cette foi. Aussi, quand j’ai mis le pied en Inde, ai-je tout de suite compris que toute cette lutte intérieure était résolue parce que j’étais arrivé dans un lieu qui soutenait la vie contemplative que je désirais et que, même dans l’ordre bénédictin d’où je venais, ordre pourtant contemplatif, j’avais du mal à vivre. A la fin de ces deux mois je n’ai pas pu repartir. Mon billet d’avion était perdu. J’ai téléphoné au monastère qui m’a accordé une extension de quatre mois. Et j’ai acheté un deuxième billet de retour. Vint le moment de partir. La voix de Michaël se voile. J’avais mis tout ce que j’avais dans une malle pour les expédier au monastère et n’avais gardé, pour la dernière nuit, qu’un petit sac pour y mettre mes dernières affaires. Mais, physiquement, je ne pus rien mettre dans le sac. Quelque chose m’en empêchait. C’était la première fois de ma vie que cela m’arrivait. Je suis allé à l’ashram de Rāmaṇa. J’y ai rencontré une femme à laquelle j’expliquai que je devais partir le lendemain aux États-Unis mais que je n’arrivais pas à faire mon sac. Elle m’a dit Rentre dans ta chambre, va dormir, et demain tu sauras ». Le lendemain je n’ai pas pu prendre le taxi. Ce fut très difficile. Mon séjour ici avait duré six mois et, pendant les deux derniers mois j’ai vécu une intense lutte intérieure. D’une part, j’avais un engagement de vie monastique dans l’ordre bénédictin, un milieu chrétien, et, d’autre part, en résidant ici, dans l’ashram, dans un milieu hindou, j’avais une grande ouverture. Ce fut, en moi, une lutte vraiment très intense et ce jour où je n’ai pas pu prendre le taxi fut très dur à gérer. J’ai cru que je devenais fou ! Ensuite ce ne fut pas facile non plus. Si, aujourd’hui, j’ai un lien très fort avec ma communauté bénédictine qui m’a beaucoup soutenu – j’y suis retourné dernièrement – au début, j’avais coupé tout lien avec elle. Je ne faisais plus partie de cet ordre. Quand je considère ma vie dans les faits, ma vocation contemplative catholique est devenue une vie d’ashram hindou en Inde. Mais ce n’est pas une transformation, c’est plutôt un dialogue. Un dialogue entre le monde chrétien occidental et le monde hindou indien. Et je me sens toujours catholique. Q ? A quel ordre étiez-vous rattaché ? A l’ordre des Camaldules, qui est une branche réformée des bénédictins. Q ? Comme le Père John Martin ? Oui, l’ashram de Shantivanam est rattaché à cet ordre depuis 1984. John Martin est aussi Camaldule. Si, au bout de 16 ans, je fais le bilan de cette lutte intérieure entre l’éducation reçue et mes choix de vie, un peu comme Henri le Saux qui, lui aussi, est passé par ces grandes luttes, je touche peut-être la question de ce siècle. Il est possible que l’Eglise ait perdu le feu mystique et que l’on cherche à le raviver. C’est ce qu’a fait Henri le Saux en venant ici. Il a ravivé le feu mystique de l’Eglise, peut-être pour le ramener au cœur de l’Eglise mais aussi pour aider d’autres chercheurs qui sentaient également ce feu perdu. Je ne peux pas blâmer l’Eglise parce que nous sommes tous l’Eglise mais nous assistons peut-être à la mort de notre civilisation. C’est sans doute effrayant, mais, en même temps, quelque chose d’extrêmement prometteur surgit. J’en suis témoin chaque jour en rencontrant tous les chercheurs qui viennent ici. C’est, probablement, ce que nous cherchons tous ici. La foi de nos parents, de nos grands-parents, consistait à demander à Jésus son aide, son assistance. C’est la foi du credo que l’on proclame tous les dimanches à la messe. On pourrait dire, ici en Inde, que c’est la voie de l’abandon. On s’abandonne à cette volonté divine, on demande de l’aide pour être guidé dans notre quotidien. Mais je ne pense pas que la prochaine génération soit appelée à la même foi. Ce n’est plus la même chose. Ce qui se dessine n’est pas très clair mais, il est sûr que nous passons à autre chose car notre foi ne peut plus être la même aujourd’hui. Nous sommes de plus en plus ouverts sur le monde. Nous recevons aujourd’hui toute l’information disponible sur les autres traditions, sur les découvertes scientifiques… La foi post-Vatican II n’a plus rien à voir, de près ou de loin, avec ce qui se passait il y a 150 ans en arrière. De la foi proclamée à la recherche d’expérience directe D’une relation au credo où nous affirmions notre foi d’une manière formelle et structurée, nous passons maintenant à une recherche d’expérience directe. Je ne sais pas très bien ce qui se dessine mais il y a un changement. A l’intérieur même des ordres contemplatifs où l’accent est mis sur la récitation du credo et où on doit faire sienne cette foi qui se proclame, il semble maintenant que proclamer une foi qui n’est pas expérimentée ne satisfasse plus complètement. Jusqu’à présent, les ordres contemplatifs se référaient à l’évangile dans lequel apparaissent Marthe et Marie. L’exemple de Marie, qui choisit la contemplation, permettait de justifier un mode de vie tout à fait valide la vie contemplative. Mais, aujourd’hui, dans notre vie, il y a certainement un peu de Marthe et de Marie et cela est nouveau. Cependant les laïcs ne sont pas guidés dans une voie intérieure, une voie contemplative. Dans la tradition monastique japonaise il existe deux voies la voie Jiriki, voie contemplative dans laquelle on cherche l’expérience en soi-même et la voie Tiriki dans laquelle on demande au Bouddha de prendre en charge sa vie. Les pratiquants récitent alors tous les noms du Bouddha. Dans notre tradition occidentale, il existe aussi une partie faite de récitations, de sacrements, du credo, et une partie qui, jusqu’à présent réservée aux contemplatifs, consistait en recherche intérieure, en prières intérieures. Il semble maintenant que, pour plusieurs raisons, ces deux aspects se rencontrent et que nous assistons à l’émergence d’un nouveau paradigme. La vie de foi que nous expérimentons aujourd’hui est bien différente de celle des générations précédentes. Je ne vais pas rentrer dans toutes les raisons de ce changement mais l’une d’elles me semble particulièrement importante. Peut-être même est-ce la principale. Le sol sur lequel la foi reposait est devenue mouvant et instable. Nous ne vivons plus dans le monde ancien. Nous vivons un temps nouveau dans lequel apparaissent des personnes en recherche spirituelle et qui, d’une façon très différente de celle d’avant, se mettent en quête intérieure du bonheur. Moi-même me suis posé longtemps la question de savoir pourquoi j’ai fait ce grand saut de l’Occident jusqu’en Inde. Ici, je vois passer des milliers de chercheurs qui viennent chaque année et je constate que quelque chose émerge. L’été dernier, je suis retourné aux États-Unis après une très longue absence. J’ai été extrêmement étonné du sérieux de la recherche des personnes que j’ai rencontrées. C’était tout à fait nouveau pour moi. Mais cette recherche ne se fait plus d’une manière traditionnelle. La blessure du cœur On pourrait passer des jours à essayer de répondre à cette grande question Qu’est-t-il en train d’arriver ? Que se passe-t-il ? Néanmoins, je suis sûr que ce qui se vit en Occident, que ce soit dans la culture américaine 3 ou européenne, ne peut pas s’appliquer à ce qui est ressenti ou vécu ici dans la culture de l’Orient. En Occident il y a véritablement un basculement dans notre mode de recherche, mais ce basculement ne s’applique pas ici. Ici rien n’a vraiment changé. Dans le monde occidental ce basculement est dû à une sorte de blessure psychique collective qui conduit à vouloir panser cette blessure et trouver des modes de guérison. Cela passe souvent par les psychothérapies. Et ces psychothérapies sont complémentaires à cette recherche intérieure que je vois émerger. Cette blessure, presque universelle en Occident, je l’appelle la blessure du cœur ». C’est une blessure centrale, profonde qui pourrait être liée à la perte de notre innocence. Et nous cherchons comment tenter de la réparer, comment tenter de la retrouver. Je vais développer. En 1982, un grand événement eut lieu. Autour du Dalaï-Lama, des moines de mon propre clergé mais aussi des moines bouddhistes d’Occident se sont réunis pour réfléchir à cette blessure, à ce qui se passait en Occident. Ils ont découvert, qu’en Occident, les gens avaient une très mauvaise estime d’eux-mêmes. Lors de ce grand rassemblement, quelque chose a émergé qui a beaucoup étonné le DalaïLama et les moines présents. Questionnés un par un, tous ceux qui venaient d’Occident, sans exception, portaient cette blessure, ce manque d’estime de soi. Ils ne savaient pas trop quoi en faire mais c’était apparu ainsi. Je pense que c’est probablement une blessure universelle. Cependant, ici, dans la culture d’Asie et en Inde, elle ne domine pas. Ici, en Inde, il est possible de vivre avec des personnes qui ne portent pas cette blessure. Cette blessure que nous, occidentaux, portons, provient de notre culture, de notre tradition religieuse et de notre héritage. Cela met en lumière ce contraste entre Orient et Occident. Je me suis rendu compte que toute ma recherche intérieure était fondée sur le désir de m’améliorer, sur mon développement personnel. C’est très courant en Occident et il existe des bibliothèques entières sur ce sujet qui expliquent comment devenir plus performant etc. C’est très juste et ça a tout son sens en Occident mais, du point de vue de Dieu, du point de vue de l’amour, c’est une énorme violence que l’on se fait et c’est une mauvaise voie. C’est une belle idée en soi mais qui contient une erreur fondamentale. Dans les grandes traditions, tous les grands mystiques le disent le cœur même de notre personne, ce qui, en outre, est très vulnérable, c’est Dieu. Et on ne peut pas vouloir s’améliorer ou se rendre plus acceptable pour mériter l’amour de Dieu. C’est une terrible violence et c’est une impasse. On n’en a pas conscience. Si nous considérons nos motivations, les intentions qui sont derrière nos actions, ce désir de je veux m’améliorer », je veux être meilleur » ce que je dis n’est pas une critique, ce désir devient le terreau de notre recherche. Or ce n’est pas le message divin. Ce n’est pas ce que nous sommes. Parce qu’à partir de là, notre recherche se fonde sur il nous manque quelque chose » et nous pensons que nous ne sommes pas complets. Même chez les mystiques, il y a ce fond je ne suis pas digne de recevoir Dieu, je ne suis pas complet ». C’est le nœud de l’affaire, c’est le piège dans lequel on tombe. Il est difficile de dire d’où cela vient. C’est probablement une surenchère portée sur le péché originel, même chez ceux qui ne sont pas croyants. Nous portons tous le poids de ce péché originel et de tout ce qui en découle dans nos cellules mêmes. Dans le canon pāli est une langue indo-européenne utilisée encore aujourd’hui comme langue liturgique dans le bouddhisme theravada, le bouddhisme originel ancien, il y a un terme qui est bhāvatāna. Tāna signifie la soif, désir ardent. Dans la tradition du bouddhisme Theravada l’origine du problème, notre sensation d’insuffisance, a été pointée. En Occident, nous avons un désir ardent de devenir, d’être autre chose que ce nous sommes. Et si, dans notre quotidien, dans nos actes, dans tout ce que nous entreprenons, nous tentons de saisir la motivation, nous nous apercevons que, bien souvent, cette motivation de lire, d’aller sur Internet, de participer à des stages, de faire des recherches etc… puise son origine dans notre sensation d’être insuffisant. Nous ne sommes jamais assez » quelqu’un et nous voulons toujours devenir davantage. Nous pouvons donc tenter de repérer d’où vient cette ardeur à nous transformer, à devenir quelqu’un d’autre… Pourtant toutes les traditions spirituelles nous parlent de notre complétude originelle. Hélas, nous faisons comme si nous n’avions pas entendu. Toutes les traditions enseignent que nous ne devons pas devenir autre et tant que nous pensons que nous pouvons accroître ce que nous sommes en acquérant de l’expérience, en multipliant les connaissances, les expériences, en allant voir toujours plus de maîtres, en lisant plus de livres, nous sommes dans l’erreur. C’est exactement le contraire qu’il faut faire et toutes les voies contemplatives en parlent. Dans la tradition chrétienne il s’agit de la voie apophatique4 , la voie négative. Il ne s’agit pas de passer de ce que vous êtes à quelque chose d’autre, c’est tout le contraire revenir à soi, enlever les couches de tout ce qu’on a accumulé et découvrir que le royaume c’est soi-même, c’est vous-même. Et ce vous-même c’est votre innocence. Vous n’êtes pas le lutteur qui cherche à devenir. Pour revenir au début cette conversation où nous nous demandions pourquoi le fait de simplement réciter le credo ne suffit plus et ne fonctionne plus, c’est parce que nous avons perdu cette connexion au Soi. C’est une perte collective. La mauvaise nouvelle, c’est que nous avons pu prendre une mauvaise voie mais, la bonne nouvelle, c’est que ce que nous cherchons, nous le sommes déjà. Nous le portons en nous. Bouddha disait que deux choses importantes étaient requises pour une quête spirituelle d’abord commencer la quête, se mettre en chemin, puis continuer. Alors, quand nous nous apercevons que la direction suivie est mauvaise, il nous faut simplement tenter autre chose. Ce dont nous parlons en ce moment ne met nullement en avant la religion hindoue ou bouddhiste. C’est aussi ce qui se passe dans notre tradition chrétienne. L’évangile nous appelle à l’amour et l’Amour ultime est bloqué si nous ne sommes pas capables de nous aimer nous-mêmes. Jésus a vécu la même chose sur la croix, les quatre membres immobilisés, cloués. Sa crucifixion symbolise l’échec de nos possibilités humaines, de notre mental qui possède savoirs et connaissances qui ne nous servent à rien. Le Père semble avoir disparu. Mais quand Jésus clame Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné », le miracle se produit. C’est une révolution qui s’opère à ce moment-là. C’est l’apparition d’un nouveau paradigme. Là, sur la croix, cet homme qui n’a plus rien ne supplie pas son père de le sauver. Il va dire pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». A cet instant, la transformation est totale. Jésus est là, au cœur de sa vulnérabilité, au cœur de sa brisure, de sa blessure. Nous pouvons comprendre que le plus grand obstacle qui nous empêche de trouver Dieu, c’est de vouloir cacher cette blessure au monde, de se la cacher à soi-même. Mais sachons que c’est au cœur-même de cette blessure, de cette brisure, que nous trouvons Dieu. Cette scène de la croix est une révolution. Le Dieu qu’on invoquait chez des Hébreux en accomplissant des sacrifices n’a plus lieu d’être. Désormais cela passe par le cœur brisé car c’est le cœur brisé, blessé, qui est la source de l’amour. Mais il faut qu’il y ait cette ouverture, cette reconnaissance de la blessure. Or, souvent, nous protégeons notre blessure, nous l’enfermons entre des murs, en vain. Ces tentatives deviennent des obstacles. Nous pensons que ces murs nous protègent de la souffrance. En réalité, ils nous éloignent de l’amour, ils nous séparent de l’Amour que nous sommes et qui est Dieu. Avant sa crucifixion, pendant sa nuit d’agonie, Jésus lutte et prie pour ne pas passer par l’épreuve mais, finalement, il accepte Que volonté ta volonté soit faite ». Alors, lorsqu’il est sur la croix, l’amour jaillit. Au lieu de blâmer, de maudire, ce qu’il aurait très bien pu faire, c’est l’amour qui jaillit. Il devient Amour. Dans la tradition juive de l’époque de Jésus, il n’y avait aucune notion d’incarnation, aucune pensée que Dieu puisse s’incarner sous une forme humaine. Aussi sommes-nous ici au cœur du nouveau paradigme chrétien, Jésus ne dit pas adorezmoi » mais suivez-moi ». Mais nous n’avons pas entendu et sommes restés dans cet ancien fonctionnement d’adoration. Nous mettons Jésus très haut sur la croix, inatteignable. Nous nous représentons très en deçà, pauvres pêcheurs » et, faisant cela, il nous est impossible de le suivre et, continuellement, nous trahissons la demande du Christ, son commandement qui ne dit pas adorez-moi » mais suivez-moi ». C’est peut-être ce qui aujourd’hui, 2000 ans plus tard, commence à se réveiller. C’est peutêtre ce que nous devons faire, le suivre, c’est-à-dire, découvrir que Dieu réside en nous-mêmes et que la source de l’amour est là. Q ? Comment, en Occident, pouvons-nous retrouver cette estime de nous-mêmes ? Comment revenir recontacter, réécouter, le rien » pour retrouver notre âme ? Nous arrivons là au point central de notre discussion. Comment faire lorsque nous avons conscience qu’il y a un problème et comment faire de manière pragmatique ? La réponse est simple il faut retourner au lieu de la brisure. Dans toutes les histoires, les contes pour enfants, les contes de fées de toutes les traditions, on retrouve cette notion. Le héros doit aller au fond d’un puits, d’un lac… Il doit aller dans ce lieu effrayant, s’y retrouver seul, et rencontrer le dragon. Ensuite il va pouvoir sauver la princesse. La princesse symbolise le Soi. Nous devons rencontrer et faire face aux dragons, à nos démons. Dans la vie contemplative nous connaissons bien cela. Ceux qui sont habitués à une longue pratique de la contemplation, en silence avec soi-même, ils rencontrent inévitablement les dragons, les démons. Il est certain que ces pratiques conduisent à ces rencontres, mais ce n’est pas grave. Si nous sommes capables de rester, de tenir, nous allons nous apercevoir que ces démons ne sont que du vent. Par contre, si nous faisons tout pour éviter d’aller dans ce lieu et éviter les démons, ils vont devenir monstrueux. La réponse est donc celle-ci retournez à l’endroit de la brisure. Q ? Quand nous étudions la tradition occidentale, on nous dit que Dieu est au-dessus de nous ou à l’extérieur de nous. Il est assez facile d’adorer un dieu extérieur parce qu’on le prie, on l’adore, on lui demande pardon, on lui rend compte de ce qu’on a fait… Mais trouver Dieu à l’intérieur de soi et se responsabiliser comme le font les traditions orientales est une autre paire de manches. D’autre part, nous pouvons constater un grand regain des églises évangélistes qui ont beaucoup de succès et, en même temps, beaucoup de personnes méditent. Alors qu’est-ce qui prédomine ? De quel côté penche la balance ? Y-a-t-il un mouvement plus important qu’un autre ? Enfin, comment trouver Dieu à l’intérieur de nous ? Je ne dis pas que nous devons choisir. Nous sommes appelés dans l’une ou l’autre des voies. Celle de l’adoration extérieure ou celle d’une quête intérieure. Ce qui est certain, c’est que, dans toutes les traditions et toutes les cultures du monde, cette recherche intérieure de Dieu, est fondamentale. Ce n’est pas une question de mode ça a toujours été là. En Californie il y a un nombre incroyable de mouvements de méditation. Dans chaque quartier des cours sont donnés aux enfants pour leur apprendre à méditer. Bien sûr, il ne s’agit pas d’arrêter tout ce que l’on fait pour se mettre à méditer, mais cette quête intérieure, cette pratique de l’intériorité, est à coup sûr la garantie que notre vie va changer dans le présent d’abord mais aussi dans le futur pour de multiples raisons. Je pense que la principale raison de cette recherche intérieure est la souffrance. Bien sûr, il y a toujours eu de la souffrance, c’est la condition même de toute vie mais, la souffrance dont nous faisons l’expérience à notre époque, ne peut pas être guérie ou résolue par les anciens systèmes. Je ne parle pas des systèmes qui remontent à la Tradition, mais de ceux de nos parents et grandsparents. L’innocence qui sous-tendait l’Eglise de jadis a disparu. Aujourd’hui, le point d’orgue de cette révolution de l’évangile, pour sortir de notre blessure, est de plonger au cœur même de la blessure. Les voies de la psychothérapie conduisent à passer à travers la blessure. Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un passage à travers nos souffrances et nos blessures. Il n’y a pas d’issue en dehors de cette traversée qui demande d’expérimenter notre souffrance, non de la fuir. La crucifixion de Jésus en est un grand symbole. Car comment pourrait-on représenter cette souffrance massive au niveau du corps, du mental, du psychisme, d’une autre façon que celle d’être cloué sur la croix ? La seule issue c’est d’aller au cœur même de la blessure. La mauvaise nouvelle dans tout cela c’est que nous devons passer par la douleur. C’est une douleur bien réelle que nous rencontrons. La bonne nouvelle c’est la délivrance. Il y a un très beau passage dans l’évangile de Thomas, non reconnu dans le droit canon, qui rapporte ces paroles du Christ Si tu veux sortir et mettre dehors ce qui te ronge, ce qui est à l’intérieur, cela te sauvera et te rendra libre. Mais si tu ne le fais pas, ce qui est à l’intérieur te détruira ». Je vais reprendre un poème, écrit par David Whyte un Irlandais. Cela se passe au Népal dans les années 1970. David Whyte a environ 25 ans. Il arrive dans un petit village isolé qui s’appelle Braga. Il veut aller voir un temple proche mais trouve les portes fermées. Il attend le prêtre qui a les clés. À l’entrée de ce temple il y a une représentation que l’on trouve très fréquemment qui s’appelle Vajrapāni. C’est un démon moitié homme-moitié femme. La moitié homme, Vajra, porte un couteau qui tranche les illusions de l’ego. La moitié femme, Pāni, est l’aspect féminin. David Whyte attend l’ouverture des portes en contemplant cette sculpture. Alors que près de la porte, Nous voyons la figure terrible, Les yeux féroces demandant Allez-vous passer? Cinq ou six autres personnes attendent. Le prêtre arrive avec une lanterne. Et, quand il entre, il éclaire l’intérieur et dirige la lumière vers la voûte de ce petit temple. Ce que le jeune homme voit alors est incroyable, indicible. Tout en haut, sont sculptés dans le bois, les visages des bodhisattvas, des éveillés dans la tradition bouddhique. C’est magnifique ! Éclairé à la lanterne parce qu’il fait très noir, l’ensemble est saisissant. David Whyte, se demande qui a pu sculpter avec tant d’amour ces visages qui incarnent le silence et l’amour. Il est certain que le sculpteur a contacté quelque chose de grand et devait vivre lui-même de ce silence. Suite à cette expérience David Whyte écrit Michaël cite et commente à la fois le poème. …Si seulement nos propres visages permettaient à l’invisible, le sculpteur, le créateur, d’amener l’amour à la surface… Le sculpteur invisible, c’est le créateur, c’est Dieu. …Si nous savions, comme le sculpteur invisible, creuser le bois avec l’instrument qui tranche, le ciseau à bois, jusqu’au cœur du bois, et aller jusqu’au cœur de la matière… Ce sont tous les défauts présents dans le bois qui permettent, avec le ciseau, d’aller jusqu’au cœur, de faire transpirer l’amour. Ce ne sont pas des erreurs, des failles dans le bois, c’est, au contraire, ce qui guide la main du sculpteur pour aller au cœur. Si nous étions capables d’être, comme le sculpteur céleste guidé par les défauts du bois, guidés par les défauts de notre chair, nous nous servirions aussi de nos défauts et ne serions pas saisis par la peur… Là où sont nos failles et nos défauts, là aussi est la porte d’entrée pour aller au cœur de nous-mêmes. Tant que nous luttons,nos yeux sont blessés par le chagrin,et nos bouches sont asséchées par la douleur. Si nous pouvions nous abandonner aux coups du ciseau du sculpteur invisible, les lignes de nos visages deviendraient des rivières qui nourriraient la mer,là où les voix se rencontrent, et nous parlerions des créatures de la montagne, du ciel, et des nuages. Si nous étions capables de nous livrer au couteau du sculpteur invisible, nos visages changeraient chaque jour, se transformeraient chaque jour, deviendraient plus jeunes chaque jour, et nous nous rassemblerions tous au confluent de toutes les célébrations. Dans ce poème, dont seule la fin est citée, ce sont les parties les plus honteuses, les plus réprimées et plus condamnées de nous-mêmes, nos impuretés, notre égoïsme, nos avidités… toutes ces choses qui restent dans l’ombre, qui deviennent les chemins véritables du Seigneur. Il est dit dans l’évangile qu’il ne faut rien laisser de nous-mêmes en arrière. Cela veut dire que nous devons avoir un esprit de miséricorde pour toutes nos zones d’ombre. Mais aussi les reconnaître, les aimer et se pardonner. Là nous pouvons comprendre la miséricorde de Dieu qui pardonne. Par contre si nous les laissons en arrière, si nous ne nous en occupons pas, si nous ne les aimons pas, nous ne pouvons pas être heureux et ne pouvons pas découvrir l’amour de Dieu. Je pense bien sûr, qu’un travail sur soi est nécessaire. Mais j’ai du mal à dire que les lectures ne nous aident pas. Vous nous avez dit, c’est en tout cas ce que j’ai compris, que ce n’était pas la peine de lire des tas de choses mais, pour ma part, j’ai besoin de lectures pour avancer. Tout à fait d’accord. Q ? Comment ne pas confondre cette quête intérieure qui nous délivrerait et nous permettrait de retrouver notre innocence avec une introspection qui augmenterait encore notre ego narcissique. Comment ne pas se tromper ? Oui c’est un problème. C’est une difficulté qui nous fait prendre conscience que nous sommes vraiment à un carrefour, sur une ligne de crête. C’est vraiment un problème parce que, ce moi narcissique, cet ego, ne lâche pas facilement le terrain. Il revient à chaque fois que nous tentons de trouver une voie pour le court-circuiter ou simplement pour le faire tenir tranquille. Il trouve un autre chemin et se réaffirme. L’ego est la dernière chose qui s’abandonne et il demeure un problème jusqu’au bout. Il existe des voies qui proposent de tuer l’ego. Mais ce n’est pas la bonne façon de faire. Il est préférable de s’observer, de se rendre compte que nos actions, nos comportements ne sont motivés que par ce que l’on désire pour soi. La cause de ceci est que nous ne nourrissons pas assez notre propre cœur. Nous devons avoir une attitude bienveillante avec notre ego et, en même temps, nourrir le vrai Soi. FIN Traduction simultanée Claire Dagnaux Transcription et notes Jacqueline Danigo Interview réalisée par l’association Chemins de Shanti le 2 janvier 2017 Que veut dire s’accepter comme on est » ?Mieux vivre dans son corps pour entretenir l’amour de soiS’aimer soi pour aimer les autresS’accepter comme on est physiquementQuelle est sa motivation principale en tant que coach ?Faire prendre conscience avant toutComment impactes-tu les personnes que tu conseilles ?Pourquoi être indulgent avec soi-même ?Est ce que cela passe par la découverte physique et mentale de soi-même ?Parvenir à s’aimer et se respecterDévelopper la gratitude et la reconnaissanceComment fais-tu pour amener tes coachés à mieux se sentir dans leur peau ?Se prouver à soi-même que l’on a de la valeurDe quoi es-tu la plus fière ?Oser être soi pour vivre la vie qui nous inspire30 Citations pour aider à s’accepter comme on estConclusionSi cette interview vous a plu ou si vous pensez qu’elle pourrait inspirer des personnes de votre entourage, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux ! 😉😉 Que veut dire s’accepter comme on est » ? L’acceptation de soi est un concept clé pour de nombreuses raisons. Intimement lié à celui de confiance en soi, il influence notre vie à de multiples niveaux. S’accepter comme on est c’est oser affirmer sa différence aux yeux du monde. C’est tolérer ses particularités, celles qui nous rendent unique, en les considérant comme des éléments de fierté. Mais cette forme d’affirmation de soi, est également et surtout un formidable moyen de trouver sa place dans la Société, de guérir du besoin de reconnaissance et ne plus se sentir incompris. On peut ainsi dire qu’il s’agit d’un chemin qui mène à l’épanouissement personnel. En m’appuyant sur l’interview de Claire, coach en acceptation de soi, nous allons voir tous les bienfaits qu’un tel accomplissement permet de ressentir, car s’accepter c’est commencer à s’aimer… Mieux vivre dans son corps pour entretenir l’amour de soi J’ai donc eu la chance de pouvoir interviewer, Claire Castagne, une coach de Yoga et de bien-être comme elle se définit elle-même, dont le quotidien est désormais d’accompagner des personnes qui souffrent de compulsions alimentaires. En voici une rapide présentation Je suis Claire Castagne, coach de vie et professeur de Hatha Yoga certifiée 250 heures, spécialisée dans la guérison des compulsions alimentaires, la reconversion professionnelle et la confiance en soi. » Au travers de ses vidéos et de son blog, elle essaie de diffuser ses recettes pour parvenir à mieux accepter son corps. Son site est directement lié à une quête du bonheur ou plus exactement au chemin pour y parvenir. En réussissant à dénouer les blocages psychologiques, Claire amène les personnes qu’elle suit, à changer leur état d’esprit. Les effets immédiats ne sont pas des moindres puisqu’elle permet à ses coachés d’accéder au bien-être de développer leur confiance via l’acceptation d’eux-mêmes et de leur corps, et ainsi développer leur propre estime d’eux-mêmes et ainsi d’être plus heureux et d’oser vivre leurs rêves Car quand on souffre de perte d’estime de soi, on culpabilise et on s’enfonce inévitablement dans une spirale négative de laquelle il n’est pas évident de sortir seule. S’aimer soi pour aimer les autres Comment fait Claire pour aider chacun à s’accepter ? Comme elle le dit fort justement dans l’interview, Claire est convaincue que l’on est jamais plus efficace pour parler de ce que l’on a vécu personnellement. Elle considère qu’elle est elle-même le profil type de son client idéal » étant passée par ces épreuves… Du coup elle est totalement légitime pour accompagner des femmes à faire ce qu’elle même a réussi. Ayant souffert dans le passé de troubles alimentaires, mais étant parvenue à dépasser son manque d’estime grâce à un coaching en ligne, elle aide désormais les gens à s’accepter. S’accepter comme on est physiquement Quelle est sa motivation principale en tant que coach ? Les trois objectifs que Claire poursuit au travers de son blog et de sa chaîne Youtube sont simples booster l’estime de soi pour vivre ses rêves apaiser la relation avec la nourriture en sortant des compulsions alimentaires et accompagner la personne dans son épanouissement professionnel en l’amenant dans un éventuel processus de reconversion… De là, on voit bien l’influence gigantesque sur une vie que peut avoir le fait de s’accepter. Cela impacte tous les domaines de notre existence. D’un point de vue personnel, Claire nous confie vouloir également apporter plus de liberté aux personnes qu’elle accompagne. Même si elle avoue avoir eu peur dans un premier temps de cette forme de libération qu’à été le fait de parvenir à se détacher de la dépendance à la nourriture lié à la perte de repères, elle est convaincue que c’est comme cela que l’on peut reprendre le contrôle de sa vie. Le fait de vaincre cette peur du vide est directement à l’origine, selon elle, d’un manque de confiance. C’est cette perte d’assurance, ce besoin psychologique de reconnaissance, auxquels elle a dû faire face et à laquelle elle sait donc pallier pour enfin oser faire ce qui nous fait vibrer sans avoir peur de l’échec. Selon ses propres mots, il est nécessaire d’échouer pour développer sa confiance en soi et plus on échoue, mieux c’est. Faire prendre conscience avant tout Comment impactes-tu les personnes que tu conseilles ? A la question relative à sa méthode pour parvenir à créer ce déclic chez ses coachés », Claire insiste en premier lieu sur ce qui fait sa particularité ses valeurs. Pour elle, la bienveillance et l’écoute sont véritablement les deux piliers sur lesquels elle appuie ses accompagnements. Mais même si elle dit s’impliquer à 100% dans son travail, Claire reconnaît que l’essentiel du travail est fait par la personne coachée. Telle une psychologue, elle n’a pour mission que de faire prendre conscience. Elle n’a pas de formule magique qui soigne le mal… Ce sont juste les mots qu’elle utilise pour amener la personne à réaliser par elle-même quelle est la solution. Dans les faits, c’est en répondant à une série de questions l’amenant à évoquer ce dont elle souffre, ce qui la bloque, que la personne peut entamer un travail sur elle-même. Le but derrière tout cela est précisément de lui permettre de dépasser ses croyances limitantes. Finalement Claire se définit plus comme un accélérateur à transformations pour amener les personnes dans la direction qu’elles souhaitent inconsciemment. Ce sont donc bien ces dernières qui changent elles-mêmes leurs propres vies ! Il n’y a pas de recette miracle… Pourquoi être indulgent avec soi-même ? Est ce que cela passe par la découverte physique et mentale de soi-même ? A cette question, Claire de par son titre de professeur de Yoga affirme que prendre conscience de son propre corps ne nécessite pas tant de temps que cela. A toute heure de la journée, il est possible de s’exercer. Il suffit de 5 minutes quand on se brosse les dents, où au moment de prendre sa douche… Il est simplement nécessaire de se focaliser sur l’existence de son corps, d’y prêter attention en se concentrant par exemple sur les sensations des gouttes d’eau sur sa peau ou de la température de l’eau. Selon elle, tout part du cerveau et donc de la connaissance et de la compréhension de soi. Il faut s’accepter comme on est pour être bien dans sa peau ! Certes Claire reconnaît que les résultats dépendent du plan d’actions mises en place tel qu’un régime par exemple, mais avant tout, ils sont liés au ressenti de la personne. En effet, ce sont les pensées et les émotions que ressent cette dernière qui déterminent les résultats obtenus. Agir sans tenir compte de ces paramètres ne sert strictement à rien ! Par exemple, si j’ai envie de chocolat et que je me l’interdis en le diabolisant, un jour ou l’autre je craquerai. Si, par contre avant d’attaquer un régime je passe un contrat avec moi-même en m’autorisant d’en manger 3 carrés, puis progressivement 2 et 1… Ma dépendance va se réguler ! En clair, les interdits créent des frustrations et il est nécessaire d’inclure la gestion des réactions de notre cerveau dans un processus global. En commençant par changer ses pensées, on arrive à modifier son comportement. Parvenir à s’aimer et se respecter En d’autres termes quel est le rapport entre l’acceptation de son corps, la confiance en soi et l’estime de soi ? Selon Claire, le corps et l’esprit sont intimement liés pour ne pas dire qu’ils ne font qu’un. Chaque individu est un être entier et avec le yoga il est possible de parvenir à déconnecter ses pensées de son corps… C’est là le principal bienfait ! Grâce à la méditation, il est possible de stopper ce cycle continu du cerveau et de parvenir à le débrancher ». Le yoga a de nombreuses utilités comme par exemple le fait de permettre de se détacher de son enveloppe physique et de se sentir bien justement en se concentrant sur ses pensées. Selon Claire, il est bénéfique de revenir à son corps pour générer du bien-être, de façon spontanée. En s’acceptant tel qu’on est, on parvient à lâcher prise et on accède ainsi à l’épanouissement. Finalement, pour parvenir à la relaxation de son corps et de son esprit, tout part de la prise de conscience. Développer la gratitude et la reconnaissance Comment fais-tu pour amener tes coachés à mieux se sentir dans leur peau ? Comme nous l’avons écrit précédemment, le rôle du coach se limite aux conseils, à mettre sur la voie. Claire avoue ne pas pouvoir forcer la personne qu’elle accompagne à faire le travail et à s’accepter. Sa technique est de lui faire comprendre grâce à la gratitude, que le corps respire et nous maintient en vie ». Elle cherche à faire prendre conscience de la chance que nous avons simplement d’être en bonne santé. Il est nécessaire de travailler sa gratitude et d’être reconnaissant pour des choses que nous prenons trop souvent pour acquises ! Dès lors, il n’y a plus qu’à se débarrasser des pensées négatives pour se sentir parfaitement bien dans son corps. Se prouver à soi-même que l’on a de la valeur De quoi es-tu la plus fière ? Se prouver à soi-même que l’on a du talent pour quelque chose est essentiel pour l’estime de soi. Même si Claire avoue avoir toujours été plutôt sportive, elle n’aurait jamais cru réussir à dépasser ses limites comme elle le fit. Pour elle, le corps a toujours été important. C’est grâce à lui qu’elle est parvenue à prendre confiance en elle en accomplissant des objectifs personnels qu’elle aurait pensé inatteignable. Alors qu’elle n’avait jamais couru plus de 10 kilomètres, elle s’était mise en tête de boucler un marathon complet malgré les doutes de son entourages et malgré ses propres appréhensions. Un tel accomplissement, reste encore aujourd’hui à ses yeux une expérience qui a littéralement changé sa vie. En deux mots se prouver à soi-même que l’on est capable pour passer ses croyances limitantes ! Oser être soi pour vivre la vie qui nous inspire Pour terminer notre entretien, je demande à Claire quel serait LE conseil qu’elle donnerait à une personne qui souffre de manque de confiance, sa réponse est sans appel il faut se lancer et oser ! » C’est en décidant de vivre pour soi que l’on parvient à se réaliser. Il est nécessaire de faire abstraction de l’opinion des autres. Nous n’avons rien à prouver à personne si ce n’est à nous-même car si l’on vit pour les autres on ne peut vivre de façon épanouie. Pour se réaliser il est nécessaire de passer outre le regard des autres et poursuivre ses propres rêves afin de ne jamais rien regretter ! 30 Citations pour aider à s’accepter comme on est Rappelle-toi que l’unique personne qui t’accompagne toute ta vie, c’est toi-même ! Sois vivant dans tout ce que tu fais. » Pablo Picasso Dès l’instant où vous acceptez, les choses se mettent à changer pour le mieux. » Don Miguel Ruiz Être différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose en soi. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. » Albert Camus Il y a d’admirables possibilités en chaque être. Persuade-toi de ta force et de ta jeunesse. Sache te redire sans cesse il ne tient qu’à toi ! » . André Gide La véritable perfection de l’homme ne réside pas dans ce qu’il a mais en ce qu’il est. » Oscar Wilde Rien ne renforce autant la confiance en soi et l’estime de soi que l’estime de soi. » Thomas Carlyle En devenant conscient et en cessant de vous juger, vous vous êtes déjà amélioré. » Don Miguel Ruiz Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait 10 fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. » Bouddha N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès, essayez de devenir un homme qui a de la valeur. » Albert Einstein Ce que tu te dis à toi-même tous les jours peut te construire, ou totalement te détruire. » Max Piccinini Arrêtez de chercher la bonne personne, soyez la bonne personne. » Joy Shetty Aujourd’hui, je choisis de vivre dans la lumière de mes espoirs plutôt que dans l’ombre de mes doutes. » Ray Davis Cultivez votre personnalité car c’est votre bien le plus précieux. » Dale Carnégie Il faut tenir la main de l’enfant qui est en vous, pour lui rien n’est impossible. » Paulo Coelho Deviens celui que tu es. Fais ce que toi seul peut faire. Sois le seul maître et le sculpteur de toi-même. » Friedrich Nietzsche L’homme ne se découvre que lorsqu’il se mesure à l’obstacle. » Antoine de Saint Exupéry Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. » Albert Einstein Tu ne sais pas à quel point tu es fort, jusqu’au jour où être fort reste la seule option. » Bob Marley Aie confiance en toi-même et tu sauras vivre. » Johann Wolfgang von Goethe Réussir c’est être soi-même. » John Gray S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie. » Oscar Wilde Qui que vous soyez, soyez le bien. » Abraham Lincoln Ne te compare à rien ni à personne, tout être est unique. » Raoul Vaneigem On respecte un homme qui se respecte lui-même. » Honoré de Balzac Le monde ne vous donnera jamais que la valeur que vous vous donnez vous-même. » Joseph Murphy Soyez à vous-même votre propre refuge. Soyez à vous-même votre propre lumière. » Bouddha On ne croit qu’en ceux qui croient en eux. » William James Le succès n’est pas tant ce que nous avons, que ce que nous sommes. » Jim Rohn Il faut avoir la volonté d’être soi-même. » Dale Carnégie On m’a dit Tu trouveras la vérité en chemin ». Jai demandé Où est le chemin ? ». On m’a répondu Mais c’est toi le chemin. » Trouve-toi ! » Bouddha Conclusion En fin de compte, nous avons pu mesurer au travers des propos de Claire le lien évident qu’il existe entre le fait de s’accepter comme on est, et les notions de confiance et d’estime de soi. L’entretien du corps et celui de l’esprit sont aussi importants l’un que l’autre à l’épanouissement de l’être humain. Travailler à l’épanouissement physique peut permettre de développer confiance estime de soi et cela doit faire partie d’un programme global pour quiconque ambitionne de vivre pleinement sa vie. De cette réalisation globale dépend la réussite de sa vie, ce qui n’est pas une mince ambition mais cela peut permettre de réduire son anxiété et enfin devenir acteur de son propre changement ! Si cette interview vous a plu ou si vous pensez qu’elle pourrait inspirer des personnes de votre entourage, n’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux ! 😉😉 Dans cette société où tout est jugé, l'apparence, les opinions, les choix, les différences... Le poids est un sujet qu'il est encore plus. Dans cette société où les femmes doivent toutes se ressembler et où il existe un idéal... Être trop mince ça dérange. J'ai toujours été très mince, voir maigre étant petite. Et j'en ai toujours souffert. J'en souffre encore. Quand tu es enfant, ça passe, les gens n'en font pas toute une histoire. Quand tu entres dans l'adolescence, là ça commence à faire parler... "T'es anorexique ?" "Manges un peu !" "Sac d'os" "On dirait une gamine" "Sale maigre"... Je pourrais continuer encore longtemps. C'est ce que j'entendais environ une fois par jour. Chaque jour, c'était le même supplice. J'avais le droit à ces propos à l'école, par mes proches, mes amis, des inconnus. Chaque jour, mon obsession devenait de pire en pire. Car oui, j'en ai fait une obsession. A force d’entendre parler de mon poids à chaque conversation, c'est devenu une obsession. "Manger plus, grossir, ne pas écouter les autres, grossir, se créer une barrière pour ne plus être blessée, ne pas pleurer..." Mon rituel chaque matin lorsque je devais m'habiller, était de me regarder sous toutes les coutures en me disant "Mon dieu, t'es vraiment horrible. T'es trop maigre". Je ne m'aimais pas. En fait je ne m'aimais plus, à cause des autres. Je me détestais et je me rabaissais moi-même chaque jour. A force je ne me voyais plus comme "Amandine", je me voyais plutôt comme "la fille maigre". Je ne voyais plus ce que j'aimais chez moi, je voyais seulement ce que je détestais. J'ai fini par me détester entièrement. Et si j'étais atteinte d'une maladie ? Et si leurs propos me blessaient ? Et s'ils me faisaient du mal ? Je me demande si toutes ces personnes qui se permettaient de me juger se sont déjà posé ne serait-ce qu'une seule de ces questions. Alors un jour, ça a été la goutte d'eau. La réflexion de trop. J'ai pleuré tout ce que je gardais en moi depuis mon enfance, et j'ai décidé de m'aimer. Telle que je suis. Avec mes défauts. Avec mon poids, mon nez trop long, mes petites cernes, mes vergetures. Après tout, pourquoi nous devrions être comme tout le monde ? Pourquoi devrions-nous tous se ressembler ? Qui a décidé qu'il y avait un idéal ? Un corps parfait, pas trop grosse, pas trop maigre, de la poitrine mais pas trop, des fesses mais pas un "gros cul", pas de cellulite ni de vergetures... Cela n'existe pas. Mon corps, c'est mon moyen de locomotion sur cette Terre. C'est grâce à lui que je peux vivre, marcher, nager, rigoler... C'est le mien, pas celui des autres. C'est moi. Il me ressemble, il est ma personnalité, mon enveloppe physique. Alors pourquoi les autres m'empêcheraient de l'aimer ? Certes, j'ai encore du boulot, mais j'en aurai toute ma vie. Le corps change, il peut connaître la grossesse, les épreuves, le temps. Mais si je l'accepte tel qu'il est, je suis prête à le faire pour toujours. Tant pis s'il change, je ferais tout pour être bien. Je m'engage à manger sainement, à faire du sport, à prendre soin de mon esprit. Et à accepter le changement. Personne ne peut le faire à ma place. Et puis si les autres ne l'acceptent pas, si je ne leur plais pas, c'est leur problème, pas le mien. J'ai remarqué que les personnes qui se permettent de juger les autres, sont celles qui ne s'aiment pas elles-même. Si elles jugent notre apparence, c'est qu'elles jugent la leur. "Une personne qui ne s'aime pas pourra difficilement aimer les autres." Alors, pour devenir la personne que nous rêvons d'être, avec le corps parfait dont nous rêvons, la première étape est de s'accepter tel que l'on est, d'aimer ce que l'on est, et d'effacer la mauvaise image que nous avons de notre physique. Et si vous êtes bien dans votre peau, que vous soyez fort, mince, petit ou grand, les autres le sentiront et ils ne pourront que vous trouver resplendissant, car vous dégagerez le bien-être et la confiance en vous. Chaque détail, chaque défaut, fait de nous ce que nous sommes et c'est ce qui nous rend unique ! Amour, Ce que je porte

s accepter tel que l on est