son equilibre ne tient qu à un fil

çane tient qu'a un fil, Découvrez cette photo sur la communauté de geo.fr Du17 au 23 décembre à Vidy, Marc Oosterhoff ne peut s'empêcher de chercher les ennuis. Entre cirque et métaphysique, Les promesses de l'incertitude est un spectacle à découvrir en famille. Il rappelle avant Noël que tout demeure fragile Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "la vie ne tient qu'a un fil" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Sonéquilibre ne tient quà un fil Solution Cette page vous aidera à trouver toutes les solution de CodyCross à tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisés. 486mots 2 pages. Montre plus. Une vie qui ne tient qu’à un fil. Cela faisait déjà quelques jours qu’il était parti. Il l’avait quittée sans même se retourner, pour une autre sûrement. Elle, elle était là, allongée lamentablement sur le lit, se remémorant son passé. Elle en avait vu du pays, fait des dizaines, non, des nonton my name is khan sub indo. 2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 1711 Texte de Diane Gagnon – Auteur, Coach, ConférencièreParfois nos choix nous entraînent dans des situations inconfortables, voire périlleuses! On dirait que nous avons opté pour une suite de choix tous plus maladroits les uns que les autres et qui nous ont amenés à la situation actuelle, où nous sommes terriblement inconfortables… Comme si le sol se dérobait sous nos pieds, comme si notre équilibre ne tenait plus qu’à un plupart du temps, nous réagissons en nous culpabilisant, en nous tapant sur la tête, en nous traitant de tous les noms pour avoir causé cette situation. Comme si le fait de se taper dessus pourrait nous sortir de là! Parfois, nous blâmons les autres de notre fâcheuse position, leur reprochant leur traîtrises, leur manque de compréhension, de soutien. Comme si les autres devaient être là pour nous tout le tous les problèmes peuvent être que les problèmes, ça n’existe pas! Bien sûr, nous vivons tous des situations vraiment désagréables, pénibles, déchirantes. Mais pourtant, ce ne sont que des expériences de vie sur notre parcours d’apprentissage. Oui c’est difficile à encaisser de se retrouver dans quelque chose d’insupportable, de tellement douloureux qu’on a l’impression que nous n’en sortirons pourtant, tout ce que nous vivons fait partie du grand plan divin pour nous amener à plus de n’est un problème que si notre ego veut le voir comme l’ego raffole des problèmes, de la souffrance, d’être le meilleur ou de vivre le pire, c’est selon, afin d’attirer l’attention. Combien de fois par jour nous plaignons-nous d’un problème? Un petit bobo, une trahison, un collègue, un voisin, un enfant, des tâches, la température, le sport, le ménage, la Vie, la politique…. Combien de fois par jour votre ego vous fait-il râler? Il serait temps de lui accorder des vacances, non?En fait, ce que nous percevons comme des problèmes sont des jalons dans notre évolution. Ce sont des cadeaux de la Vie, des étapes essentielles pour nous, pour nous ouvrir à plus d’amour, de douceur, de justice, d’estime de soi, de compassion, de simplicité. Quand nous comprenons que ce que nous appelions des problèmes sont des marches dans l’escalier de notre évolution, notre ego déteste ça! Bien trop simple pour lui! Il aime les choses compliquées et souffrantes et voilà que nous apprenons à sortir de la souffrance et à accueillir la simplicité de la Vie! Ça lui donne des vacances!Il n’y a jamais de situations désespérées parfois nous devons nous mouiller pour en sortir, mais nous en sortons toujours. Et un peu plus sages, en plus! Published by Micheline - dans Diane Gagnon Parfois nos choix nous entraînent dans des situations inconfortables, voire périlleuses! On dirait que nous avons opté pour une suite de choix tous plus maladroits les uns que les autres et qui nous ont amenés à la situation actuelle, où nous sommes terriblement inconfortables… Comme si le sol se dérobait sous nos pieds, comme si notre équilibre ne tenait plus qu’à un fil. La plupart du temps, nous réagissons en nous culpabilisant, en nous tapant sur la tête, en nous traitant de tous les noms pour avoir causé cette situation. Comme si le fait de se taper dessus pourrait nous sortir de là! Parfois, nous blâmons les autres de notre fâcheuse position, leur reprochant leur traîtrises, leur manque de compréhension, de soutien. Comme si les autres devaient être là pour nous tout le temps. Pourtant, tous les problèmes peuvent être résolus. Surtout que les problèmes, ça n’existe pas! Bien sûr, nous vivons tous des situations vraiment désagréables, pénibles, déchirantes. Mais pourtant, ce ne sont que des expériences de vie sur notre parcours d’apprentissage. Oui c’est difficile à encaisser de se retrouver dans quelque chose d’insupportable, de tellement douloureux qu’on a l’impression que nous n’en sortirons jamais. Et pourtant, tout ce que nous vivons fait partie du grand plan divin pour nous amener à plus de conscience. Ce n’est un problème que si notre ego veut le voir comme tel. Car l’ego raffole des problèmes, de la souffrance, d’être le meilleur ou de vivre le pire, c’est selon, afin d’attirer l’attention. Combien de fois par jour nous plaignons-nous d’un problème? Un petit bobo, une trahison, un collègue, un voisin, un enfant, des tâches, la température, le sport, le ménage, la Vie, la politique…. Combien de fois par jour votre ego vous fait-il râler? Il serait temps de lui accorder des vacances, non? En fait, ce que nous percevons comme des problèmes sont des jalons dans notre évolution. Ce sont des cadeaux de la Vie, des étapes essentielles pour nous, pour nous ouvrir à plus d’amour, de douceur, de justice, d’estime de soi, de compassion, de simplicité. Quand nous comprenons que ce que nous appelions des problèmes sont des marches dans l’escalier de notre évolution, notre ego déteste ça! Bien trop simple pour lui! Il aime les choses compliquées et souffrantes et voilà que nous apprenons à sortir de la souffrance et à accueillir la simplicité de la Vie! Ça lui donne des vacances! Il n’y a jamais de situations désespérées parfois nous devons nous mouiller pour en sortir, mais nous en sortons toujours. Et un peu plus sages, en plus! Diane Gagnon Suivez-moi sur Facebook et sur mon site web Par exemple, qu’est-ce qu’une composition graphique si ce n’est un équilibre entre les formes, les textures et les masses de couleurs ? Il arrive qu’une image ne fonctionne pas, sans que l’on comprenne exactement pourquoi. Un œil expérimenté saura détecter le léger déséquilibre suffisant à tout fiche en l’air, le trait de trop ou la forme trop prononcée. Composer une image équilibrée, maitriser un style, demande de la patience et du recul. Et il y a comme un mystère quand une composition graphique trouve son équilibre aux premiers coups de crayon. Tout ceci ne tient qu’à un chercher l’équilibre d’une composition semble une évidence pour un créatif, la façon dont il compose avec son métier parait pour le moins compliquée. Comment peut-il trouver l’équilibre entre projets perso et projets pro, entre la vie privée et la vie pro, entre le désir artistique et la demande commerciale, enfin, l’équilibre financier afin de ne pas vivre des lendemains qui déchantent ? Le créatif, en milieu hostile, doit être capable d’évaluer sa résistance, son endurance, mais aussi sa capacité à renoncer. Il y a ce que l’on veut et ce que l’on peut. Doser, mesurer, peser pour atteindre un équilibre parfait un petit travail d’alchimiste évoluant à trente mètres du sol sur un fil de faut du temps pour comprendre, pour SE comprendre. J’ai dû beaucoup expérimenter pour savoir ce qui me convenait. A l’écoute des conseils de mes collègues expérimentés - dont j’ai été si friand - je me suis jeté à corps perdu dans le grand bain de ce métier – avant de comprendre que ces conseils ne m’étaient d’aucune utilité puisqu’ils correspondaient à un équilibre qui n’était pas le mien. Combien de temps travailler, qui contacter, quel style choisir, où travailler, quel logiciel utiliser… ? Autant de questions subjectives sans véritables réponses. Car il convient à chacun de trouver son équilibre. Je suis toujours embêté à l’idée de donner des conseils, car je sais qu’ils ne sont valables que pour moi seul. Je vous invite à méditer cette citation de Paul Valéry à ce propos une mauvaise expérience vaut mieux qu’un bon conseil. »Il m’a fallu plusieurs années pour trouver un équilibre qui me satisfasse et sans lequel aucun épanouissement artistique et professionnel n’est envisageable. C’est là que survient la théorie du tabouret ». Le tabouret, sur lequel je suis parfaitement installé - sans avoir mal au coccyx – se compose de trois pieds ma vie de famille, ma vie liée aux loisirs, tels que le vélo, l’escalade ou la lecture, et ma vie professionnelle directement en rapport avec ma passion de l’image. Pour que le tabouret soit stable, ses trois pieds doivent être de même longueur, à la bonne hauteur et faits du même bois. Après des années de cette petite menuiserie, je connais la forme exacte qu’il convient de donner à mon assise et je dois être vigilant sur son entretien, car je sais que supprimer un des pieds, ou même le raccourcir d’un chouia, créera un déséquilibre fatal qui me conduira à une chute certaine. Et quand bien même je ne chuterais pas, je serais mal plus loin la métaphore. Chacun sa chaise pour moi, c’est un tabouret, pour d’autres une chaise à roulette ou un fauteuil en cuir. Je connais des types assis parfaitement à l’aise sur une chaise à… un pied, même si l’exercice relève de l’exploit ! Certains tabourets auront un pied plus épais qu’un autre, ou un dossier, mais ce qui est sûr, c’est que l’assise d’un autre ne vous conviendra pas. Par contre, si l’équilibre confère un confort indiscutable, il s’agit de ne pas s’installer trop profondément dans un fauteuil trop mou au risque de ne plus pouvoir s’en ne s’agit pas de rester figé de peur de perdre l’équilibre, mais de se sentir à minima en sécurité. Avoir assez de stabilité pour en venir à souhaiter un léger déséquilibre nécessaire au mouvement. Il sera toujours temps de vous rassoir en cas de fatigue sur le tabouret que vous aurez gardé à portée de main. Oserais-je cet oxymore qu’il faut être en déséquilibre dans l’équilibre pour avancer. Vous connaissez mon goût pour la bicyclette ! Le vélo montre à quel point l’équilibre permet d’avancer vite et loin. Mais au tout début, il faut accepter de le perdre, le temps d’enquiller deux ou trois coups de pédales et de se lancer en toute quiétude sur les routes de la création. Foot - Mercato - PSG PSG Quand Monchi évoque le transfert de Neymar… Publié le 10 septembre 2018 à 18h45 par Un an après son arrivée au PSG en provenance de Barcelone pour 222M€, Neymar continue de faire parler sur son transfert. Monchi a d’ailleurs évoqué cette opération pour justifier son modèle économique…Recrue phare du PSG durant le mercato estival 2017, Neymar avait quitté le FC Barcelone pour rallier la capitale française au cœur d’une opération à 222M€. Cet été, c’est un autre grand joueur qui a été concerné par un transfert XXL Cristiano Ronaldo, passé du Real Madrid à la Juventus pour 105M€. Interrogé par Estadio Deportivo, le directeur sportif de l’AS Roma Monchi a évoqué ces transferts de Neymar et Cristiano Ronaldo pour justifier la politique de vente, applicable pour l’ensemble des clubs et même les plus riches. Vendre n’est pas quelque chose de mauvais » Nous travaillons pour trouver avant tout l’équilibre financier, ce qui nous permet de décider qui vendre et qui acheter. Nous sommes sur le bon chemin, mais ça ne veut pas dire qu’on ne devra pas vendre à l’avenir. Vendre n’est pas quelque chose de mauvais, mais de normal si derrière tu investis dans des structures, des coachs et des joueurs qui te font grandir. Le Barça a vendu Neymar, le Real Madrid Cristiano Ronaldo et la Juventus Pogba ou Higuain. Les entreprises doivent pouvoir réinvestir l’argent », lâche Monhi. Le monde du cirque est en émoi depuis qu’une vidéo, anonyme, a compilé sur Internet les ressemblances entre certains spectacles du chorégraphe et metteur en scène Yoann Bourgeois et ceux de plusieurs de ses pairs. Il s’en défend. Citée, Chloé Moglia a réagi avec délicatesse, sans nier son impression d’avoir été copiée. Après la diffusion, le 5 février, d’une vidéo montrant des similitudes entre des extraits de ses spectacles et ceux d'autres artistes, des soupçons de plagiat pèsent sur le chorégraphe trampoliniste Yoann Bourgeois. Faut-il crier au scandale dès lors qu’un artiste use d’un agrès, ou d’une technique, expérimentés par d’autres ? » s’est défendu le circassien de renom. Rôle crucial du contexte, porosité entre réminiscence, hommage et pillage, mauvaise foi des uns et des autres… “Télérama” démêle le vrai du faux. La chronologie des faits Le 5 février a été postée sur Vimeo une vidéo de dix minutes intitulée L’Usage des œuvres. Elle est anonyme – c’est là sa faiblesse, car lorsqu’on lance sur la Toile un brûlot pareil, on l’assume. Elle contient une démonstration implacable. Au fil d’une quinzaine de séquences montrant des extraits de spectacles du circassien Yoann Bourgeois en regard avec ceux de sept autres artistes créés antérieurement, elle met en cause le travail de celui-ci. Il n’y a pas de sous-texte, mais le message est clair on tente de faire passer Yoann Bourgeois pour un plagiaire ». Stupeur dans la profession. La vidéo devient virale. lusagedesoeuvres from byehwmoh on Vimeo. Le 9 février, sur le site d’Artcena Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, Yoann Bourgeois répond à cette accusation par une tribune argumentée qui en appelle au débat pour contrer la vindicte publique dont il est l’objet. Le lendemain, 10 février, c’est au tour de Chloé Moglia – l’une des artistes dont l’œuvre est citée à plusieurs reprises comme plagiée – de s’exprimer par une longue adresse sur sa page Facebook voir à la fin de l’article. Elle y revient sur ce qu’elle a ressenti, en 2014, quand elle a découvert Minuit, un spectacle de Yoann Bourgeois. Pour le moment, les professionnels de la profession – directeurs de lieux ou de festivals qui ont, chacun leur tour, soutenu l’un ou l’autre de ces deux artistes – échangent sur l’affaire. Ils ne souhaitent pas réagir dans la précipitation pas sur le mode polémique trop souvent attaché aux réseaux sociaux, dit un membre de Territoires de cirque association regroupant quarante-huit structures dont les Pôles cirque nationaux, mais en participant à une réflexion sur des sujets majeurs comme les droits d’auteur, la notion d’œuvre, de répertoire, de filiations ». Qui sont les artistes impliqués ? Chloé Moglia et Yoann Bourgeois, dont le différend par réseaux sociaux interposés est désormais public, sont tous deux grands artistes du cirque contemporain français. De ceux qui nourrissent nos espoirs et nos attentes quand il s’agit de création. Yoann Bourgeois, passé par le cirque comme par la danse chez Maguy Marin, crée depuis une dizaine d’années des spectacles mêlant plusieurs disciplines circassiennes jonglage et trampoline et plusieurs arts cousins danse, musique, vidéo. Il codirigeait, non sans succès, avec Rachid Ouramdane, le Centre chorégraphique national de Grenoble jusqu’à ce que ce dernier ne soit nommé, le 10 février dernier justement, au Théâtre national de Chaillot. Rachid Ouramdane nommé à Chaillot “Ce théâtre doit devenir un lieu de vie et de partage” Emmanuelle Bouchez 6 minutes à lire Chloé Moglia est l’une des rares femmes artistes de cirque à diriger une compagnie, Rhizome, depuis 2009. De spectacle en spectacle, elle mène une recherche pointue dans le domaine de la suspension » qu’elle entend ainsi parcourir lentement un trajet qu’elle dessine elle-même en se tractant par les bras le long de câbles installés à moyenne hauteur. L’inverse du travail de fildefériste… Athlète de haut niveau autant qu’artiste pensante, elle fait de son art un moyen d’habiter le monde sans toucher terre… En suspens, son premier spectacle participant de cette recherche, créé en 2007 avec Mélissa Von Vépy, était fondateur. Par ailleurs, il faut noter que Yoann Bourgeois et Chloé Moglia se connaissent bien elle a été l’une des premiers artistes associés du CCN de Grenoble. Emprunter le même chemin… parfois sans le savoir On s’étonne que ces choses n’arrivent que maintenant. Si tard. Et que la communauté des artistes de cirque n’ait pu dire plus tôt et directement à Yoann Bourgeois ce qu’elle avait sur le cœur. Certains étaient-ils trop pris par leur travail ? D’autres n’y avaient-ils guère prêté attention ou bien pas osé ? Tous les artistes cités ont-ils même eu conscience d’avoir été embarqués dans cette vidéo dénonciatrice ? S’influencer entre artistes, voire s’imiter, c’est la pente naturelle de l’art, dans la peinture comme au théâtre, où l’arrivée de Bob Wilson, en France, en 1970, a, par exemple, été la source d’un renouveau dans lequel beaucoup se sont engouffrés. Mais l’histoire du cirque de création est toute récente et commence au début des années 80. Elle s’est accélérée ces vingt dernières années et la concurrence y existe pour le partage des moyens de production. Or l’art ne se crée jamais à partir de rien ni de personne. Les agrès comme les scénographies se renouvellent souvent en même temps, en fonction des modes. Certains empruntent parfois le même chemin sans le savoir. C’est l’air du temps. L’absence de spectacles échauffe-t-elle les esprits ? Ce n’est sans doute pas un hasard si cette polémique survient à un moment où les artistes sont privés de leur public. De leur raison de vivre. L’époque n’est pas favorable au dépassement des peines enfouies, mais bien plus à l’exacerbation du ressentiment, non sans violence symbolique la page Wikipédia de Yoann Bourgeois a été aussitôt changée par des tiers et fait désormais mention de cette affaire. Yoann Bourgeois est un artiste en vue. L’un des rares à la tête d’une maison un Centre chorégraphique national, en plus qui lui donne les moyens immédiats de créer et de rayonner, y compris à l’international, quand les pôles cirque sont le plus souvent dirigés par des intendants. Plagiat ou non ? La vidéo est sans commentaire le montage en fait la dramaturgie. Ainsi sorties de leur contexte et sans aucune explication, les images mises en parallèle sont, au premier abord, troublantes. Mais à des degrés divers, et d’une manière qui doit être relativisée. En 2014, dans Celui qui tombe, Yoann Bourgeois déploie sur sa scène – un plateau tournoyant emportant des corps en lutte contre le vertige – un propos radical sur l’équilibre et la vitesse du monde. Il est bien difficile d’y voir une parenté avec le principe du plateau ballant tel qu’il a été utilisé dans le travail de Lucien Reynès – datant de 2006 –, cité en contrepoint. Sinon qui, dans le cirque, de Lucien Reynès à Yoann Bourgeois, en passant par Aurélien Bory ou Mathurin Bolze, a la paternité des plans suspendus ou inclinés ? Combien de fois le spectateur assidu du cirque contemporain s’est-il fait la réflexion tiens, j’ai déjà vu ça avant chez machin ! » avant d’être séduit ou non par la nouvelle proposition ? Très souvent. Les meubles qui dégringolent, les toiles qui s’écroulent ou l’échelle qui s’autodétruit sont quant à eux des gags que le cinéma burlesque nous a appris à aimer. Ces figures n’appartiennent plus à personne depuis longtemps. Yoann Bourgeois a eu de nombreux complices et partenaires dont Lucien Reynès, encore, en 2018. Dans son texte publié sur Artcena le 10 février, le créateur attaqué reconnaît la filiation avec Monsieur Culbuto, inventé en 1997 par l’artiste de rue nîmois Pierre Pélissier. C’est en s’inspirant du jouet géant de ce dernier qu’il a construit ses personnages de corps-culbutos qui ont captivé – entre autres – le public du Panthéon lors de l’édition 2017 de Monuments en mouvement. Il y a eu une négociation serrée sur les droits d’auteurs », écrit Pierre Pélissier dans les commentaires sous la vidéo. Une séquence sortie de son contexte ne dit donc pas tout de la recherche menée, du travail avec d’autres, et de la globalité d’une écriture. C’est la défense de Yoann Bourgeois et elle est légitime. Yoann Bourgeois au panthéon de l'acrobatie En revanche, il y a des images tout à fait insolites qui sont signées, léchées et travaillées. Qui ont marqué l’histoire du cirque et que l’on retrouve presque telles quelles. Voilà qui embarrasse davantage. Ainsi celle, par exemple, de Camille Boitel dans son Homme de Hus, spectacle qui fut un choc en 2003. Inspiré par le personnage biblique de Job, il est un pauvre hère vêtu d’un long manteau, empêtré dans un mikado de bois. Huit ans plus tard, dans L’Art de la fugue, on retrouve, Yoann Bourgeois en costume sombre, coincé dans un même type de fatras. Réminiscence inconsciente, citation, hommage ou plagiat ? On voudrait bien le savoir se sont-ils parlé en amont ? Chloé Moglia a donc témoigné de son expérience dans un long texte qui avance avec délicatesse, entre volonté de ne pas mettre le feu aux poudres et désir pressant que son émotion soit reconnue. Elle évoque ainsi ce qu’elle éprouve en 2014, au Théâtre des Abbesses, face à Minuit, spectacle de Yoann Bourgeois Je regarde ces six présences suspendues à cette perche positionnée face public. Tout est tel que nous l’avions conçu, Mélissa Van Vépy et moi, en 2007. Tous sont traversés par ce même principe tenir le plus longtemps possible, jusqu’à choir, les uns après les autres, inexorablement. Il n’y en a plus que quatre, trois, deux, puis plus qu’un, et ce dernier finit par lâcher aussi. À voir cette séquence, à mes yeux quasi identique, placée au sein du spectacle de Yoann, j’ai été littéralement “saisie”. Je me souviens très précisément que je n’ai pas su comment réagir. Je me souviens aussi que je m’en suis voulu. Et même que j’ai eu honte. » Un moment de grâce entre ciel et mer à voir sur 8 minutes à regarder On ne tranchera pas ici. La limite étant si délicate à définir. Yoann Bourgeois parle de motif », quand Chloé Moglia identifie davantage une séquence copiée-collée de son œuvre. La différence d’appréciation a des conséquences juridiques. Aux artistes de savoir s’ils veulent faire jouer la question des droits d’auteur devant la justice. Mais avant d’en venir aux tribunaux, il serait bon pour l’écosystème du cirque de débattre de tout ce que cette affaire peut soulever comme questions, de manière sereine et transparente. Dans la confiance. cirque Yoann Bourgeois Chloé Moglia Mélissa von Vepy Rachid Ouramdane Partager Contribuer

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